Comment j’ai découvert le CICR
Des solutions ingénieuses
Khaled Mushara, ingénieur eau et habitat, s’emploie depuis longtemps à améliorer la vie de ses compatriotes au Yémen. Avant d’entrer au CICR en 2012, il travaillait à l’amélioration du réseau routier du pays au sein d’un organisme de développement. Il se rappelle sa méfiance initiale lorsqu’il a entendu parler pour la première fois de l’organisation suisse et de son emblème distinctif de la croix rouge.
« Au début, je me disais : “De quoi s’occupent-ils ? S’agit-il vraiment de travailleurs humanitaires, ou sont-ils là pour essayer de convertir les gens à une autre religion ?” Mais lorsque je me suis renseigné et que j’ai vu par moi-même ce que faisait le CICR, j’ai compris qu’il s’agissait de tout autre chose. »
Ce que Khaled a découvert, explique-t-il, c’est une organisation qui s’attache à aider les personnes les plus vulnérables, quelles que soient leur origine ethnique, leurs croyances ou leur religion. « Pour le CICR, du moment que vous êtes un être humain, vous méritez de vivre. C’est cela qui a vraiment changé ma vision de cette organisation. »
Depuis, il a compris que ce sont nos principes d’impartialité et de neutralité qui nous permettent d’atteindre les personnes dans les zones directement touchées par les combats. « C’est parce que tous les groupes engagés dans le conflit savent que le CICR est neutre et qu’il ne prend pas parti que nous pouvons travailler là où d’autres ne peuvent pas aller. »
Les projets doivent s’inscrire dans la durée. Voilà pourquoi je respecte le CICR. Nous veillons vraiment à ce que notre action aide les gens sur le long terme.